Actualité de l'approvisionnement en Lévothyrox

Le laboratoire Merk Serono déclare mettre tout en œuvre pour augmenter ses capacités de production du Lévothyrox toujours en difficulté d'approvisionnement. A l'origine de ces difficultés, deux explications : d'une part l'accroissement de la demande mondiale du Lévothyrox, d'autre part l'interruption de la production des médicaments génériques des laboratoires Téva et Biogaran.

L'EUTIROX, spécialité de composition identique à celle du Lévothyrox, sera délivré gratuitement aux patients en cas d'indisponibilité de leur médicament habituel. Il s'agit d'un produit fabriqué sous licence  Merk pour le marché italien. Son conditionnement diffère néanmoins de celui du Lévothyrox (boîte de 50 comprimés non sécables).

Trois millions de français sont concernés.

L'ANSM recommande aux patients d'anticiper de quelques jours le renouvellement de leur ordonnance afin de permettre aux officines de s'approvisionner : leur traitement, en effet, ne doit pas être interrompu.

Le laboratoire Merk a mis en place un n° vert à l'intention des patients : 0 800 008 622.

 lire le nouveau communiqué de l'ANSM

Difficultés actuelles d'approvisionnement en Lévothyrox

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé signale des tensions dans l'approvisionnement en Lévothyrox par le Laboratoire Merk Serono. 

Un système de dépannage est actuellement mis en place en vue d'assurer la continuité des traitements. Il pourrait être fait appel à l'importation d'une spécialité similaire afin de couvrir les besoins des patients. 

lire le document de l'ANSM

lettre du laboratoire aux pharmaciens

lettre du laboratoire aux médecins

 

Décret 2013-527 du 20 juin 2013 : informer sa famille de l'existence d'un risque de cancer héréditaire devient obligatoire

La décision de garder secrète l'existence d'un risque de cancer héréditaire au sein d'une famille n'est plus autorisée.

Le decret 2013-527 publié au Journal officiel du 22 juin 2013 fait obligation au malade porteur d'une mutation génétique à l'origine d'un cancer héréditaire -ou à son médecind'en informer la parentèle. Cette mesure permettra de proposer un test génétique aux personnes à risque et de leur offrir si nécessaire une prise en charge médicale précoce.

Il s'agit là d'une avancée majeure dans la lutte contre les cancers familiaux.

lire le decret

lettre adressée à la parentèle 

Lettre Surrénale n° 2 (mai 2013) : de nouvelles formes galéniques d'hydrocortisone pour le traitement subtitutif de l'insuffisance surrénale

d'Olivier CHABRE (Grenoble)

Le traitement substitutif actuel de la carence en cortisol de l'insuffisance surrénale est loin d'être idéal. Le choix de la molécule ne pose pas de problèmes : la plupart des patients sont traités par de l'hydrocortisone, qui n'est qu'un autre nom du cortisol, même si 25 % reçoivent d'autres agonistes du récepteur glucocorticoïde (1).

Une des difficultés réside dans la cinétique de sécrétion physiologique du cortisol, le fameux "cycle nycthéméral", au cours duquel la sécrétion de cortisol est quasiment nulle vers minuit, démarre en deuxième partie de nuit pour réaliser un pic de sécrétion le matin au lever, puis décroît dans la journée, avec une discrète inflexion aux repas, pour redevenir très basse au coucher (2). Ce cycle est impossible à reproduire avec la forme galénique actuelle de l'hydrocortIsone (comprimé de 10 mg avec une demi-vie courte), ce qui pose 2 problèmes.

Arrêté du 27 mai 2013 définissant les règles de bonnes pratiques applicables à l'examen des caractéristiques génétiques d'une personne à des fins médicales

Le mistère de la Santé a publié cet arrêté au Journal Officiel du 2 juin 2013.

Les bonnes pratiques ainsi définies concernent la génétique constitutionnelle (caractéristiques génétiques "définitives")  et non la génétique somatique ou le diagnostic prénatal. Elles complètent le dispositif juridique existant et s'appuient sur les recommandations d'experts : OCDE, EuroGentest, convention d'Oviedo et sociétés savantes.

Elles réaffirment les droits de la personne -consentement écrit préalable mais révocable,  accompagnement psychologique, communication  du résultat "loyale, claire et appropriée"- et précisent la nécessité "fondamentale" pour les laboratoires de biologie médicale -bientôt tous accrédités- d'une organisation en réseaux avec transfert des connaissances et validation des techniques, "les examens de génétique étant en constante évolution".

lire l'arrêté

Bilan NEM1 - NEM2 -2011-

L'INCa vient de publier la synthèse de l'activité des laboratoires d'oncogénétique pour l'année 2011.

- Gène MEN1 (NEM1) : 63 mutations ponctuelles (MP) de cas index (1er cas découvert dans une famille) ont été identifiées ainsi que 66 MP de cas apparentés.

- Gène RET (NEM2) : 24 MP de cas index  (1er cas découvert dans une famille) ont été identifiées ainsi que 75 MP de cas apparentés.

lire le bilan : pages 25 et 28   

Lettre du GTE de février 2013 : images commentées de chimioembolisation d'une métastase hépatique neuroendocrine

Thierry de Baere (Villejuif)

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 Figure 1. IRM hépatique séquence T1 injectée à la phase artérielle montrant une métastase hypervasculaire fortement rehaussée dans le lobe gauche du foie (flèche rouge).   Il faut noter une métastase du foie droit déjà traitée par chimioembolisation et non rehaussée.

 

Lettre du GTE de février 2013 : traitements locorégionaux des métastases hépatiques des tumeurs endocrines digestives

Indications et modalités pratiques
Régis Cohen (Bobigny)

On utilise de plus en plus des traitements locorégionaux pour traiter les métastases hépatiques. Ces nouvelles modalités sont efficaces (quasiment 100 % d'efficacité pour de petites lésions bien localisées), mais elles présentent des contre-indications, des complications, des coûts et des circonstances d'efficacité qu'il faut connaître.

Trois de ces méthodes ont été présentées lors du dernier congrès national des tumeurs neuroendocrines :

la radiofréquence et la chimioembolisation (T. De Baere, Villejuif), et la radioembolisation (J.P. Pelage, Caen).

Nouveaux centres RENATEN et nouvelles consultations d'oncogénétique

Le service d'endocrinologie  du Professeur Jérôme BERTHERAT à l'hôpital Cochin à Paris  est désormais inclus dans  RENATEN, le réseau national des tumeurs neuroendocrines labellisé par l'INCa.

Il s'agit du premier CHU parisien (Paris intra-muros) de RENATEN.

De même, le service de gastroentérologie du Professeur Thomas Aparicio à l'hôpital Avicenne à Bobigny en Île de France  est désormais inclus dans RENATEN.

En province, le service d'endocrinologie du Professeur Freddy Penfornis de l'hôpital J. Minjoz  à Besançon  ainsi que le service de gastroentérologie du Docteur S. Manfredi à l'hôpital Ponchaillou à Rennes  et le service d'oncologie du Docteur C. Lombard-Bohas du Groupement Edouard Herriot à Lyon ont également été inclus dans RENATEN. 

Nouvelle liste de centres experts CHU et CCL

La liste de consultations d'oncogénétique a également été mise à jour : elle s'étend à de nouveaux médecins.

Nouvelle liste de consultations d'oncogénétique

Vous trouverez aussi ces listes actualisées des centres RENATEN, avec leurs coordonnées précises (noms, adresses, téléphones, mails) dans le menu "les centre de soins".

 

Les quatrièmes Rencontres annuelles de l'INCa

Ces 4èmes Rencontres annuelles organisée par l'INCa le 4 décembre dernier furent dédiées aux inégalités face aux cancers, thème central du Plan cancer 2009-20013 porté par le professeur Jean-Pierre Grünfeld. Malgré les progrès en termes de mortalité, les inégalités face à la maladie se sont creusées en France dans les dernières décennies. Et le non recours au droit pénalise les patients les moins informés.

Le Président de la République a clôturé cette journée par l'annonce de la préparation du troisième plan cancer 2014-2018  confiée  au Pr Jean-Paul Vernand de l'Université Pierre et Marie Curie.

Lire le compte rendu de cette journée 

 

afnem

Association Française Des Néoplasies Endocriniennes Multiples

NEM 1 – NEM 2A – NEM 2B

 

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